- Lendemain du meurtre de Yoshiko Mitsuru. Aux alentours de 8h du matin. Domaine Hyuuga. -
Les stores étaient fermés, la lumière n'entrait dans la pièce que d'un mince filet, permettant tout juste d'y voir quelque chose. Au centre de cette salle, un lit immense dans lequel trois personnes tiendraient facilement, au centre de ce grand lit, une jeune femme rendue totalement innocente et enfantine par le sommeil. Elle semblait minuscule à par rapport à la taille de sa couche, frêle, abandonnée au milieu de ces grands draps. Confortablement installée contre ses oreillers, la belle aux bois dormant... dormait. Son souffle doux et régulier était le seul bruit qui régnait dans sa chambre à cet instant présent. Plongée dans un rêve merveilleux, elle se retourna dans son sommeil avant de s'immobiliser à nouveau. Le sentiment de quiétude et de sécurité qu'elle ressentait dans le domaine de son clan lui permettait de dormir à poings fermés, c'est dans un instant comme ceux-ci qu'on pourrait lui trancher la gorge sans qu'elle s'en rendre compte (notez, on sait jamais). Elle ressemblait à un ange endormi sur son nuage, au son barbare de son réveil qui sonnait huit heure et quart, l'ange se transforma en démon et envoya furieusement valdinguer le monstre bruyant d'un coup de patte en grognant. Il s'écoula ensuite une dizaine de seconde, nécessaire à la prise de conscience de présence du réveil. A la fin de ce laps de temps, elle ouvrit timidement les yeux et prit appuie sur ses coudes pour tenter de se redresser un minimum. D'un air seulement à moitié réveillée elle observa sa chambre d'un nouvel œil comme si elle ne l'avait jamais vue. Elle se comportait comme ça presque tout les matins et semblait toujours surprise de se réveiller au même endroit (Allez savoir pourquoi). Elle se lança ensuite dans la dure entreprise de se lever, veillant à poser le pied droit d'abord. Le contact avec le parquet froid la rendit plus réticente encore à se lever et s'habiller. Elle respira profondément et se leva lentement comme si ça nécessitait toute sa concentration et son énergie. Elle traina sa masse jusqu'aux fenêtres et ouvrit sans pitié les stores. Elle referma immédiatement les yeux tant le soleil tapait fort malgré l'heure pourtant pas tellement avancée. Il lui fallut un certain temps d'adaptation à cette luminosité aveuglante mais au moins ça lui permis de se réveiller complètement. Traversant sa chambre impeccablement rangée, elle alla droit sur son armoire qui était aux mêmes mesures que son lit. Elle considéra un instant la masse de vêtements entassés puis d'un geste ample, elle saisit ses affaires et referma sa garde-robe. Tenshi revêtit donc un top noir très court avec un legging s'arrêtant en dessous des genoux, de la même couleur. Elle passa également une sorte de jupe très courte blanche et enfila une paire de mitaine en cuir noir ébène. L'une de ses règles d'or était "minimum d'encombrement, maximum d'efficacité" qu'elle arrivait à appliquer à diverses domaines ici, par exemple on pourrait l'adapter en "Minimum de vêtement, maximum de liberté de mouvement" et cætera. Elle passa ensuite dans la salle à manger, sans croiser personne. Elle prit un copieux petit déjeuner. Ses projets pour journée se résumait à aller chercher une mission, sa première en temps que Chuunin. Après avoir rangé tout ce qu'elle avait sorti pour son repas, elle quitta le domaine Hyuuga, prenant pour cap la tour du Hokage.
Durant sa traversée du village personne n'aborda le sujet de la mort du Hokage, Tenshi elle-même n'avait pas été mise au courant. Preuve que les forces spéciales s'appliquaient à ne pas ébruiter le fait de peur que les habitants soient pris de terreur. La jeune chuunin ne compris pas non plus quand un ANBU lui fit comprendre qu'elle ne pourrait voir Mitsuru-sama alors qu'elle insistait pour le voir. Elle était si déterminée à recevoir une nouvelle mission qu'elle finit par lui crier qu'elle avait besoin d'explication. Le pauvre ANBU, pour la faire taire, l'emmena à l'écart et lui expliqua clairement que la nuit dernière il avait été assassiné par "des êtres méprisants" et qu'il ne fallait pas diffuser la nouvelle. Le haut-gradé lui fit aussi comprendre qu'il serait plus que souhaitable qu'elle retourne chez elle avant qu'il s'énerve. Voyant qu'elle n'arriverait à rien avec un type aussi borné elle fit demi-tour et retourna vers le quartier de son clan. Ne trouvant aucun intérêt à rester dans sa maison toute la journée, elle prit la décision de contribuer à la vengeance de la mort de Yoshiko Mitsuru. Vengeance, ce mot sonnait doux et dur à la fois. Dans ce contexte là, elle l'appréciait beaucoup. S'asseyant négligemment sur un trottoir elle se mit à réfléchir, ses yeux ne serviraient à rien si elle ne savait pas qui il fallait chercher. Il lui manquait des informations, immanquablement. Elle lança un coup de pied dans un caillou. Qui accepterait de lui parler d'informations essentielles de village ? Et surtout qui pouvait avoir eu vent de ce triste évènement dans l'éventail de ses connaissances ? Alors qu'elle était perdue dans ses pensées, une main l'entraina puissamment à l'intérieur d'une petite pièce sombre. Elle sentit le souffle chaud de son ravisseur dans son cou et la morsure froide de ses mains sur son ventre. Une voix suave dans laquelle résonnait une pointe de moquerie se fit entendre.
- Bah alors Tenchouchou, tu viens même plus me dire bonjour ? J'vais être tout triste sans toi.
- Sho...Shoku-kun ? C'est toi ?
Elle avait immédiatement reconnu la voix de celui qu'elle connaissait depuis sa tendre enfance. Enfant d'une timidité maladive, il était devenu un beau jeune homme et était conscient de l'effet qu'il produisait. D'une taille plus que correcte, il avait les yeux gris clairs et des cheveux bruns toujours en bataille. Cette prise de conscience l'avait complètement changé, après la disparition de sa timidité il devint l'un des plus grands tombeurs de Konoha et probablement l'un des plus libertins. Il n'avait pas beaucoup d’amis durables mais Tenshi avait la chance de faire partie de cette minorité. Shoku faisait partie du clan Hyuuga, ce qui attirait encore plus les jeunes filles, mais demeurait un lointain cousin de la chuunin. Il adorait sa compagnie et la taquiner dès qu'il en avait l'occasion. Il l'embrassa dans le cou en riant. Elle n'arrivait pas à le détester même quand il agissait comme ça, il était toujours là quand elle avait le moral à zéro. Néanmoins, dans l'instant présent, les câlins et les bisous qu'il lui offrait ne l’intéressaient pas vraiment. Shoku s'installa dans un fauteuil et elle s'installa sur ses genoux sans aucune gêne.
- T'es pas contente de me voir ? T'es si triste que ça pour l'autre vieux ? *il l'étreignit doucement*
- Bien sur que ça me fait plaisir de te voir Sho. Dis, comment ça se fait que tu sois au courant de tout ça ?
- Si tu venais plus souvent aux réunions du clan, tu l'aurais su Tenchouchou. Mais tu passes ton temps à me fuir alors forcément, acheva t'il d'une voix faussement dépitée.
- Alors tu peux me renseigner nan ?
- Ben, je pourrais, mais je veux un bisou d'abord. Nah !
- Héé, j'achète pas les gens moi !
- Et alors ? Moi je me vends bien.
- Mais je veux pas de toi tu sais, tu serais trop encombrant, dit-elle en riant.
Shoku ne continua pas à argumenter, la connaissant trop bien pour savoir qu'elle ne lâcherait pas aussi rapidement, il se pencha sur elle et lui vola un baiser. Il se mit ensuite à raconter ce qu'il savait avant qu'elle ne s'énerve à cause de ce qu'il venait de faire. Sa tactique marcha plutôt bien car elle se détendit rapidement pour boire ses paroles. Il parla de ces "êtres méprisants" dont lui avait parlé l'ANBU, en les nommant cette fois ci "puristes", il lui expliqua posément quels étaient leurs but et leurs raisons. Quand Tenshi lui demanda s'il en connaissait, il eut un rire nerveux et déclara avec sérieux que s'il en avait connu un, il lui aurait fait la peau sans pitié. Il y avait des moments où il pouvait presque être flippant, Sho avait été promu chuunin à l'examen précédant le sien et dans le cadre des missions son caractère disparaissait pour se concentrer uniquement sur son but. C'était justement sa détermination qui lui avait permis de monter en grade. Un long silence régna, longtemps. Ce fut la jeune femme qui le brisa en lui proposant d'aller voir Hyuuga-ojii-san, le vétéran du clan, qui avait toujours les oreilles qui trainaient partout grâce à son importance et sa présence, il était demandé à toutes les réunions.
[A suivre...To be continued]
Les stores étaient fermés, la lumière n'entrait dans la pièce que d'un mince filet, permettant tout juste d'y voir quelque chose. Au centre de cette salle, un lit immense dans lequel trois personnes tiendraient facilement, au centre de ce grand lit, une jeune femme rendue totalement innocente et enfantine par le sommeil. Elle semblait minuscule à par rapport à la taille de sa couche, frêle, abandonnée au milieu de ces grands draps. Confortablement installée contre ses oreillers, la belle aux bois dormant... dormait. Son souffle doux et régulier était le seul bruit qui régnait dans sa chambre à cet instant présent. Plongée dans un rêve merveilleux, elle se retourna dans son sommeil avant de s'immobiliser à nouveau. Le sentiment de quiétude et de sécurité qu'elle ressentait dans le domaine de son clan lui permettait de dormir à poings fermés, c'est dans un instant comme ceux-ci qu'on pourrait lui trancher la gorge sans qu'elle s'en rendre compte (notez, on sait jamais). Elle ressemblait à un ange endormi sur son nuage, au son barbare de son réveil qui sonnait huit heure et quart, l'ange se transforma en démon et envoya furieusement valdinguer le monstre bruyant d'un coup de patte en grognant. Il s'écoula ensuite une dizaine de seconde, nécessaire à la prise de conscience de présence du réveil. A la fin de ce laps de temps, elle ouvrit timidement les yeux et prit appuie sur ses coudes pour tenter de se redresser un minimum. D'un air seulement à moitié réveillée elle observa sa chambre d'un nouvel œil comme si elle ne l'avait jamais vue. Elle se comportait comme ça presque tout les matins et semblait toujours surprise de se réveiller au même endroit (Allez savoir pourquoi). Elle se lança ensuite dans la dure entreprise de se lever, veillant à poser le pied droit d'abord. Le contact avec le parquet froid la rendit plus réticente encore à se lever et s'habiller. Elle respira profondément et se leva lentement comme si ça nécessitait toute sa concentration et son énergie. Elle traina sa masse jusqu'aux fenêtres et ouvrit sans pitié les stores. Elle referma immédiatement les yeux tant le soleil tapait fort malgré l'heure pourtant pas tellement avancée. Il lui fallut un certain temps d'adaptation à cette luminosité aveuglante mais au moins ça lui permis de se réveiller complètement. Traversant sa chambre impeccablement rangée, elle alla droit sur son armoire qui était aux mêmes mesures que son lit. Elle considéra un instant la masse de vêtements entassés puis d'un geste ample, elle saisit ses affaires et referma sa garde-robe. Tenshi revêtit donc un top noir très court avec un legging s'arrêtant en dessous des genoux, de la même couleur. Elle passa également une sorte de jupe très courte blanche et enfila une paire de mitaine en cuir noir ébène. L'une de ses règles d'or était "minimum d'encombrement, maximum d'efficacité" qu'elle arrivait à appliquer à diverses domaines ici, par exemple on pourrait l'adapter en "Minimum de vêtement, maximum de liberté de mouvement" et cætera. Elle passa ensuite dans la salle à manger, sans croiser personne. Elle prit un copieux petit déjeuner. Ses projets pour journée se résumait à aller chercher une mission, sa première en temps que Chuunin. Après avoir rangé tout ce qu'elle avait sorti pour son repas, elle quitta le domaine Hyuuga, prenant pour cap la tour du Hokage.
Durant sa traversée du village personne n'aborda le sujet de la mort du Hokage, Tenshi elle-même n'avait pas été mise au courant. Preuve que les forces spéciales s'appliquaient à ne pas ébruiter le fait de peur que les habitants soient pris de terreur. La jeune chuunin ne compris pas non plus quand un ANBU lui fit comprendre qu'elle ne pourrait voir Mitsuru-sama alors qu'elle insistait pour le voir. Elle était si déterminée à recevoir une nouvelle mission qu'elle finit par lui crier qu'elle avait besoin d'explication. Le pauvre ANBU, pour la faire taire, l'emmena à l'écart et lui expliqua clairement que la nuit dernière il avait été assassiné par "des êtres méprisants" et qu'il ne fallait pas diffuser la nouvelle. Le haut-gradé lui fit aussi comprendre qu'il serait plus que souhaitable qu'elle retourne chez elle avant qu'il s'énerve. Voyant qu'elle n'arriverait à rien avec un type aussi borné elle fit demi-tour et retourna vers le quartier de son clan. Ne trouvant aucun intérêt à rester dans sa maison toute la journée, elle prit la décision de contribuer à la vengeance de la mort de Yoshiko Mitsuru. Vengeance, ce mot sonnait doux et dur à la fois. Dans ce contexte là, elle l'appréciait beaucoup. S'asseyant négligemment sur un trottoir elle se mit à réfléchir, ses yeux ne serviraient à rien si elle ne savait pas qui il fallait chercher. Il lui manquait des informations, immanquablement. Elle lança un coup de pied dans un caillou. Qui accepterait de lui parler d'informations essentielles de village ? Et surtout qui pouvait avoir eu vent de ce triste évènement dans l'éventail de ses connaissances ? Alors qu'elle était perdue dans ses pensées, une main l'entraina puissamment à l'intérieur d'une petite pièce sombre. Elle sentit le souffle chaud de son ravisseur dans son cou et la morsure froide de ses mains sur son ventre. Une voix suave dans laquelle résonnait une pointe de moquerie se fit entendre.
- Bah alors Tenchouchou, tu viens même plus me dire bonjour ? J'vais être tout triste sans toi.
- Sho...Shoku-kun ? C'est toi ?
Elle avait immédiatement reconnu la voix de celui qu'elle connaissait depuis sa tendre enfance. Enfant d'une timidité maladive, il était devenu un beau jeune homme et était conscient de l'effet qu'il produisait. D'une taille plus que correcte, il avait les yeux gris clairs et des cheveux bruns toujours en bataille. Cette prise de conscience l'avait complètement changé, après la disparition de sa timidité il devint l'un des plus grands tombeurs de Konoha et probablement l'un des plus libertins. Il n'avait pas beaucoup d’amis durables mais Tenshi avait la chance de faire partie de cette minorité. Shoku faisait partie du clan Hyuuga, ce qui attirait encore plus les jeunes filles, mais demeurait un lointain cousin de la chuunin. Il adorait sa compagnie et la taquiner dès qu'il en avait l'occasion. Il l'embrassa dans le cou en riant. Elle n'arrivait pas à le détester même quand il agissait comme ça, il était toujours là quand elle avait le moral à zéro. Néanmoins, dans l'instant présent, les câlins et les bisous qu'il lui offrait ne l’intéressaient pas vraiment. Shoku s'installa dans un fauteuil et elle s'installa sur ses genoux sans aucune gêne.
- T'es pas contente de me voir ? T'es si triste que ça pour l'autre vieux ? *il l'étreignit doucement*
- Bien sur que ça me fait plaisir de te voir Sho. Dis, comment ça se fait que tu sois au courant de tout ça ?
- Si tu venais plus souvent aux réunions du clan, tu l'aurais su Tenchouchou. Mais tu passes ton temps à me fuir alors forcément, acheva t'il d'une voix faussement dépitée.
- Alors tu peux me renseigner nan ?
- Ben, je pourrais, mais je veux un bisou d'abord. Nah !
- Héé, j'achète pas les gens moi !
- Et alors ? Moi je me vends bien.
- Mais je veux pas de toi tu sais, tu serais trop encombrant, dit-elle en riant.
Shoku ne continua pas à argumenter, la connaissant trop bien pour savoir qu'elle ne lâcherait pas aussi rapidement, il se pencha sur elle et lui vola un baiser. Il se mit ensuite à raconter ce qu'il savait avant qu'elle ne s'énerve à cause de ce qu'il venait de faire. Sa tactique marcha plutôt bien car elle se détendit rapidement pour boire ses paroles. Il parla de ces "êtres méprisants" dont lui avait parlé l'ANBU, en les nommant cette fois ci "puristes", il lui expliqua posément quels étaient leurs but et leurs raisons. Quand Tenshi lui demanda s'il en connaissait, il eut un rire nerveux et déclara avec sérieux que s'il en avait connu un, il lui aurait fait la peau sans pitié. Il y avait des moments où il pouvait presque être flippant, Sho avait été promu chuunin à l'examen précédant le sien et dans le cadre des missions son caractère disparaissait pour se concentrer uniquement sur son but. C'était justement sa détermination qui lui avait permis de monter en grade. Un long silence régna, longtemps. Ce fut la jeune femme qui le brisa en lui proposant d'aller voir Hyuuga-ojii-san, le vétéran du clan, qui avait toujours les oreilles qui trainaient partout grâce à son importance et sa présence, il était demandé à toutes les réunions.
[A suivre...To be continued]